Felippe Massa décroche sa première victoire en Turquie après avoir mené la course du premier au dernier tour. Alonso et Michael Schumacher complètent le podium après 15 tours d'un duel épique. Button, De La Rosa, Fisichella, Ralf Schumacher et Barrichello terminent dans les points.

Le Grand Prix de Turquie pourrait être le tournant de la saison avec la première ligne occupée par les deux pilotes Ferrari, Massa signant la première pole de sa carrière en F1 mais aussi avec l'interdiction des mass damper par la FIA, un ingénieux système parfaitement maitrisé par Renault et qui permettait à l'équipe française de gagner 2 à 4/10ème au tour selon les circuits. Avec 10 points séparant Alonso et Schumacher et encore 5 courses, tout est encore possible...

Avec 52° sur la piste et 35° à l'ombre, la course s'annonce rude pour les pilotes, les mécaniques et les pneus et sur ce plan là, les manufacturiers pourraient être les juges de paix du Grand Prix, Bridgestone semblant avoir l'avantage dans ces conditions caniculaires.

Le tour de chauffe est lancé avec Massa qui emmène la meute. Les pilotes font largement chauffer les pneus qui seront un élément déterminant pour les premiers tours... Les monoplaces sont en grille et le départ va être donné dans une ambiance tendue et une pression de tous les instants.

Le départ est donné et si Massa s'échappe parfaitement, Schumi bloque proprement Alonso et Fisichella part en tête à queue dans le premier virage et y laisse son aileron. Dans le peloton, plusieurs monoplaces se touchent et Monteiro abandonne. Raikkonen roule au ralenti et rentre à son stand tout comme Ralf Schumacher, Heidfeld, Speed et Sato.

Après le premier tour, Massa mène devant Schumacher, Alonso, Webber, Button, Rosberg, Liuzzi et Kubica mais il y a beaucoup de débris de carbone sur la piste. Raikkonen sort de la piste dans le virage n°4 après avoir quitté les stands et détruit sa monoplace dans un mur de pneus.

Cinq tours ont été couverts et Massa s'échappe doucement devant Michael Schumacher. Suivent Alonso, Button, Webber et Kubica alors que dans le peloton, Trulli fait le spectacle et gagne deux places dans le même tour en doublant Coulthard puis Liuzzi.

Liuzzi part en tête à queue dans le virage n°1 et provoque la sortie des drapeaux jaunes. Le Safety Car est de sortie car la position de la Toro Rosso est très dangereux. On se prépare immédiatement chez Renault et Ferrari pour ravitailler et Alonso en profite en ressortant devant Michael Schumacher. Button, Webber et Kubica ravitaillent également.

La voiture de sécurité quitte la piste et Massa s'échappe parfaitement. Alonso suit ainsi que Michael Schumacher qui se trouve à 1"6 de l'Espagnol. Suivent Button, Rosberg, Klien, De La Rosa et Trulli.

La lutte bat son plein entre Barrichello et Trulli et l'Italien prend finalement l'avantage. Yamamoto se rate dans le virage n°1 et plante sa Super Aguri dans le bac à gravier. Rosberg rentre au ralenti après 25 tours de course et quitte sa monoplace dans le stand. Massa est toujours en tête et aligne les meilleurs tours en course.

A mi-course, Michael Schumacher fait une grosse erreur dans le virage n°8 qui aurait pu lui couter cher mais l'Allemand parvient à revenir en piste et n'y laisse que 5 secondes face à Alonso. Barrichello a finalement réussi à se débarrasser de Trulli après son ravitaillement et seul De La Rosa, actuellement 5ème, n'a pas ravitaillé.

Les positions de tête resteront inchangées durant plusieurs tours et les bagarres se jouent plutôt pour les derniers points. Massa possède 9 secondes d'avance sur Alonso à 20 tours du drapeau à damiers et le Baron Rouge remonte doucement sur l'Espagnol. Button est quatrième à 6 secondes du pilote allemand. Suivent De La Rosa, Webber, Barrichello et Fisichella.

Massa ravitaille à 19 tours de la fin de course. Alonso le suit dans la pitlane et Michael Schumacher prend ainsi la tête de la course en attendant son second passage par les stands. L'Allemand attaque fort mais l'écart est trop faible avec Alonso pour lui permettre de ressortir en seconde place. Schumi ravitaille au 43ème tour de manière très rapide et ressort juste derrière Alonso.

Le combat des chefs débute à 14 tours de l'arrivée avec Schumi qui revient comme une balle sur Alonso. En l'espace de deux tours, Schumi est revenu dans l'échappement de la Renault met une pression énorme sur les épaules de l'Espagnol. Le pilote Renault manque de peu de laisser sa seconde place à la Ferrari à 9 tours de l'arrivée mais ça ne passe pas pour Schumacher qui doit finalement rester derrière...

Il reste 5 tours et Massa mène avec 12 secondes d'avance sur le duo Alonso/Schumacher. Les deux pilotes ne lâchent rien même si l'Allemand a perdu une seconde pleine dnas le 53ème tour suite à un léger sous-virage. Le pilote Ferrari signe le meilleur tour en course en 1'28"005 à trois tours de l'arrivée... On rentre dans le dernier tour et Schumi reste collé à l'aileron d'Alonso sans parvenir à le passer.

Massa franchi la ligne d'arrivée en vainqueur et décroche ainsi la première victoire de sa carrière en Formule Un. Alonso parvient à conserver sa seconde place face à Michael Schumacher, les deux pilotes franchissant la ligne d'arrivée roue dans roue. Suivent Button, De La Rosa, Fisichella, Ralf Schumacher et Barrichello qui rentrent dans les points.

MONACO (AP) - Le sort n'a pas été clément avec les trois clubs français engagés en Ligue des champions cette saison, Lyon, Bordeaux et Lille, qui ont hérité de grands noms du football européen dans leurs poules respectives jeudi lors du tirage.

Comme l'an dernier, l'Olympique Lyonnais a été placé avec le Real Madrid, neuf fois vainqueur du trophée et qui compte bien se relancer sur la scène européenne sous la houlette de son entraîneur Fabio Capello.

Les Lyonnais trouveront sur leur route leur ancien équipier Mahamadou Diarra, qui a signé mardi avec le club madrilène. La saison passée, l'équipe de Gérard Houllier avait battu les Galactiques 3-0 à Gerland et fait match nul 1-1 à Santiago Bernabeu. Le groupe E comprend également le Steaua Bucarest, vainqueur surprise de la C1 en 1986, et le Dynamo Kiev.

L'Olympique Lyonnais, qui vise cette saison un sixième titre de champion de France consécutif, sera le seul club de ce groupe à ne pas avoir remporté de coupe européenne puisque le Dynamo Kiev s'est imposé à deux reprises en Coupes des vainqueurs de Coupes en 1975 et 1986.

Dans le groupe C, les Girondins de Bordeaux seront opposés à Liverpool, vainqueur du trophée pour la dernière fois en 2005, au PSV Eindhoven et à Galatasaray.

De son côté, Lille verra se dresser sur son chemin le Milan AC (Groupe H), six fois vainqueur de l'épreuve, l'AEK Athènes et les Belges d'Anderlecht.

L'affiche de ce premier tour mettra aux prises le tenant du titre et champion d'Espagne, le FC Barcelone, au champion d'Angleterre Chelsea dans le groupe A. Les deux équipes, placées dans la même poule que le Werder Brême et le Levski Sofia, se mesureront pour la troisième saison consécutive.

La saison dernière, Barcelone avait éliminé Chelsea en huitièmes de finale, un an après avoir chuté au même stade de la compétition contre les Blues.

Un autre face-à-face alléchant aura lieu entre deux anciens vainqueurs de l'épreuve, l'Inter Milan et le Bayern Munich, placés dans le même groupe avec le Sporting du Portugal et le Spartak Moscou.

Manchester United et le Celtic, champion d'Ecosse, devraient jouer à guichets fermés lorsqu'ils s'affronteront dans le groupe F. Benfica, qui avait éliminé les Red Devils et Liverpool la saison dernière avant d'atteindre les demi-finales, est aussi dans ce groupe avec le FC Copenhague.

Benfica, Manchester United et le Celtic ont tous remporté la compétition dans les années 1960, mais mis à part la victoire de United en 1999, ces équipes n'ont plus connu les mêmes succès au cours des dernières années.

Dans un passionant entretien à L'Equipe de jeudi, Lilian Thuram raconte son débat intime depuis le Mondial sur son avenir en bleu. C'est « par amour des gens » qu'il a décidé de poursuivre l'aventure. A 34 ans, il fera partie du groupe annoncé à 11 heures par Raymond Domenech pour affronter la Géorgie et l'Italie en septembre en éliminatoires de l'Euro 2008.

Le plus capé des joueurs français (121 sélections) se souvient d'abord qu'il a failli ne pas aller en Allemagne : « Quand l'équipe de France s'est qualifiée pour la Coupe du monde 2006, je me voyais arrêter. (...) Pour ne pas mettre en danger le groupe, car ce n'était franchement pas le moment, j'ai remis cette réflexion à plus tard. (...) Le moment clé, c'est lorsque Raymond Domenech m'a appelé pour m'annoncer qu'il y aurait un match aux Antilles. Cette annonce m'a énormément touché. (...) Que l'équipe de France aille jouer pour la première fois de son histoire aux Antilles représente quelque chose d'extraordinaire .»

Lilian Thuram raconte ensuite l'après Coupe du monde : « Je savais très bien ce que les joueurs ou le staff pensaient puisqu'ils m'ont dit après le mondial que je devais continuer. (...) Depuis la fin de la Coupe du monde, le sélectionneur m'a fait part de son souhait que je continue en équipe de France. (...) Toutes les émotions que j'ai connues pendant la Coupe du monde ont faussé ce que j'avais en tête, l'idée de m'arrêter. Ces émotions, mais aussi le fait de vivre dans un groupe qui avait vraiment envie de construire quelque chose ensemble, ont été déterminants ».

«Cet amour des gens a été le plus déterminant»

Le Guadeloupéen livre enfin la vraie clé de sa décision de revenir en bleu : « En Afrique ou ailleurs, je rencontrais plein de gens qui me disaient de ne pas arrêter (...) Sans savoir si c'est le mot exact, cet amour des gens a été le plus déterminant .» Sur son nouvel avenir en équipe de France, Lilian Thuram fait preuve d'une grande humilité : « J'ai conscience de la chance que j'ai. (...) Je ne me suis pas fixé d'échéances. Je me dis aussi que si je ne suis pas à la hauteur, on me le dira et j'arrêterai. Tout simplement .»

Mercredi soir, Lilian Thuram a eu les honneurs du 20 heures de TF1. Le néo-Barcelonais a annoncé la poursuite de sa carrière en équipe de France.

C'est maintenant officiel, le système mass damper, utilisé par le Renault F1 Team depuis la fin de saison dernière vient d'être déclaré illégal par le Tribunal d'appel de la FIA. En effet, ce dernier était réuni hier à Paris pour statuer sur la légalité du système qui avait été remis en cause lors du Grand Prix d'Allemagne.

Après avoir entendu les explications des deux parties et après avoir examiné les divers documents, il a été reconnu que ce système nommé "mass damper" contrevenait à l'article 3.15 du règlement technique de la Formule un.

Dorénavant, Renault ne pourra plus compter sur ce procédé pour tenter de conserver son titre mondial face à la Scuderia Ferrari qui semble plus à son aise sans que la marque au losange sans les mass damper. Verdict ce week-end à Istanbul.

Selon l'AFP, le septuple champion du monde de Formule 1, Michael Schumacher (Ferrari) annoncera sa décision concernant son avenir à Monza dans le cadre du GP d'Italie le 10 septembre, a annoncé lundi son agent et conseiller Willi Weber.

"Il n'a pas encore pris sa décision, celle-ci sera donnée à Monza", a-t-il dit alors que l'Allemand avait indiqué à plusieurs reprises qu'il prendrait sa décision "dans l'été" sur la poursuite ou non de sa carrière, pour Ferrari ou une autre écurie.

Le pilote, qui aura 38 ans en janvier prochain, et dont le contrat avec l'écurie Ferrari expire en fin de saison "ne veut plus en parler mais se concentrer sur les prochaines courses", a ajouté M. Weber qui lui conseille de prendre sa retraite après cette saison en cas de huitième titre de champion du monde.

"Ce serait le bon moment, selon moi", a-t-il dit.
Après trois semaines de pause estivale, Schumacher, classé 2e derrière Fernando Alonso (Renault), se réjouit de sa participation dimanche au Grand-Prix de Turquie.

"Le championnat du monde procure tant de plaisir que je suis extrêmement impatient de la prochaine course", a affirmé sur son site internet le pilote, chez Ferrari depuis 1996.

Vous avez découvert ce circuit d'Istanbul l'an dernier, est-ce qu'il vous plaît ?

Je l'aime beaucoup. C'est un circuit de la nouvelle génération et je m'y suis tout de suite senti à l'aise l'an dernier. Je suis d'ailleurs parti en première ligne. J'avais de bonnes sensations dans la voiture et je suis persuadé que cette année encore, nous serons très compétitifs sur ce circuit.

On sait que le virage numéro 8 est un virage difficile, est-ce que ce circuit est particulièrement exigeant physiquement ?

Oui, il y a plusieurs virages assez intéressants et le virage numéro 8 est très certainement le plus difficile de ce tracé. C'est un très long gauche que nous négocions à près de 250km/h. Nous devons supporter entre 4 et 4,5G en latéral pendant près de 7 secondes, autant dire qu'en fin de course, notre cou nous fait souffrir ! Il est donc particulièrement important de se préparer physiquement pour cette course, plus encore peut être que pour les derniers Grand Prix que nous avons eu à disputer.

Comment travaillez-vous pour le réglage de la voiture sur ce circuit encore relativement nouveau au calendrier ?

Il est important de trouver le plus rapidement possible le bon réglage. Nous arrivons donc ici en connaissant les data de la saison dernière et en ayant prévu un set up particulier pour la voiture. Il s'agit ensuite de l'ajuster au mieux au fil des séances et des évolutions de la piste pour pouvoir avoir une voiture toujours plus compétitive. Mais l'essentiel, c'est véritablement de travailler sur une bonne base de réglages dès le début pour ne pas prendre de retard et pouvoir préparer la course dans les meilleures conditions.

Oui, j'ai été très déçu de ma course en Hongrie. Normalement, mon style de pilotage est très adapté aux conditions de piste humide mais là, le grip de la voiture était vraiment trop précaire. Cela a donc été très agréable de pouvoir souffler un peu après cette course. J'ai passé du temps sur mon bateau en famille, avec des amis. Maintenant je suis prêt à aborder les dernières courses de la saison. Renault compte sur nous pour faire une course remarquable ce week-end et se relancer dans la bataille pour le championnat. Nous disposons du package pour le faire, je pense, nous nous attendons donc à mener des courses très agressives et finir sur le podium.

Les Bolton Wanderers sont intéressés par Nicolas Anelka, déclare leur entraîneur, Sam Allardyce.

Anelka pourrait ainsi retrouver la Premier League après avoir porté les couleurs d'Arsenal, Liverpool et Manchester City mais le club turc de Fenerbahce, avec lequel il est toujours sous contrat, doit d'abord donner son accord.

"Nous aimerions qu'il nous rejoigne, ce n'est pas un secret, mais nous sommes dépendants de la volonté de Fenerbahce," a déclaré Allardyce.

Anelka, 27 ans, a porté à 31 reprises le maillot de l'équipe de France mais n'a pas été retenu pour le Mondial allemand.

De la douloureuse succession de Jean Fernandez au non moins usant feuilleton Ribéry, l'intersaison de l'OM ne laissait rien présager de bon du coté du Vélodrome. Et pourtant. Déjouant tous les pronostics, les Phocéens, à l'issue de la 3e journée, dominent la Ligue 1, à égalité de points avec Lyon au classement. Une première depuis 2004-2005. En cette fin du mois d'août, l'OM, invaincu et sans but encaissé, se nourrit à l'ambition. De quoi clamer haut et fort son ambition finale: décrocher un ticket pour la prochaine Ligue des Champions.

L'ancien propriétaire d'écurie Eddie Jordan pense que Frank Williams devrait songer à vendre son équipe tant que les opportunités sont grandes.

Selon Jordan, Williams devrait progressivement vendre son écurie et investir l'argent qu'il récupère pour réduire l'écart qui le sépare des autres top team."Je t'adore Frank, vraiment, mais il est temps de regarder derrière toi. Il te reste un département technique fabuleux , mais tu n'as plus assez d'argent." a déclaré Jordan au  magasine F1 Racing.

Franck Montagny serait bien placé pour disputer la fin de saison de Champ Car au sein de l’équipe RüSport, selon des sources anglo-saxonnes. Suite au grave accident de Cristiano da Matta en essais privés il y a un peu plus de deux semaines, cette écurie n’a aligné qu’une voiture pour Justin Wilson lors de la manche de Denver et fera de même à Montréal le week-end prochain. Mais il lui faut trouver, pour les trois dernières courses qui resteront ensuite à disputer (à Road America, Surfer’s Paradise en Australie et Mexico), un pilote qui soit capable d’aider Wilson dans sa lutte à trois pour le titre face à Sébastien Bourdais et AJ Allmendinger. Montagny, dit-on, pourrait être celui-là car l'Anglais, ancien pilote Minardi et Jaguar en F1, connaît bien la valeur du Français de Super Aguri pour avoir déjà été son équipier dans le passé (en 2002 dans les World Series by Nissan)… Interrogé par GP2006.com, le manager de Montagny, Gilles Bellec, a répondu : « Pour l’instant, nous n’avons eu aucun contact. Personne ne nous a appelé. Et de notre côté, nous nous focalisons sur la Formule 1. Mais si une proposition arrive, nous l’étudierons. » Bref, sait-on jamais…